Glossaire

A

 

  • Achat par impulsion. Produit qu’achète un consommateur sans l’avoir planifié.
  • Aire commerciale de proximité. Un espace d’affaires regroupant des produits de première nécessité ou d’urgence d’environ de 50 000 pieds carrés (4645,15 mc). L’on retrouve ce concept d’affaires habituellement dans un quartier résidentiel et sa desserte est généralement d’un demi-kilomètre en milieu urbain.
  • Aire de provenance secondaire de la clientèle. Territoire géographique d’où provient de 15 % à 25 % de la clientèle d’un commerce. Cette clientèle est en dehors de la zone primaire et est géographiquement plus dispersée.
  • Ambiance. Une atmosphère matérielle et morale qui environne un lieu, une personne.
  • Arbitrage commercial. Processus de gestion des risques émanant de l’évolution des dynamiques urbaines.
  • Armature commerciale urbaine. L’ensemble des établissements commerciaux d’un territoire municipal.
  • Autonomie commerciale. Bénéfice d’une offre commerciale satisfaisant aux besoins basiques d’une population.

 

B

 

  • Biens courants. C’est un type de biens de consommation que le client achète fréquemment, rapidement et avec un minimum de risque et d’effort.
  • Biens réfléchis. Les biens de cette catégorie sont ceux que le client compare généralement au cours des processus de choix et d’achat sur des bases telles que l’aspect pratique, la qualité, le prix et le style. Le risque et l’effort sont importants.
  • Biens semi courants. C’est un type de biens de consommation acheté fréquemment mais non par impulsion. Le risque et l’effort sont un peu plus importants pour le consommateur que pour les biens courants.
  • Bilan OD. Le bilan offre et demande consiste en une analyse des dépenses des consommateurs et de l’offre commerciale d’un territoire donné. Les résultats démontrent l’existence soit de fuites commerciales, soit de pôles d’attraction sur le territoire.
  • Bistronomie. Mot valise comprenant bistro et gastronomie. Un restaurant de ce type attire une clientèle variée, décontractée.
  • Bleisure. Mot valise composé de business et pleasure. C’est la ligne ténue entre le voyage d’affaires et le voyage d’agrément.
  • Bonzaï commercial. C’est une fonction commerciale qui refuse de croître, malgré les opportunités de marché.
  • Bouton de mendiant. Aux États-Unis, c’est le nom donné à ce mécanisme destiné aux piétons qui doivent mendier leur droit de passage pour traverser la rue.

 

C

 

  • Campagne d’achat local. Sensibilisation des citoyens à privilégier les commerces locaux. Cette campagne doit faire l’objet d’une mesure de rendement pour être pertinente.
  • Cannibalisme. C’est la perte de ventes des produits actuels subie par une entreprise due à l’introduction de nouveaux produits qui sont des substituts partiels ou complets.
  • Catégorie. Le terme se prête à deux usages distincts. La catégorie peut référer à un groupe de produits de même famille; par exemple, les produits laitiers, fromages  et yogourts. Le terme peut aussi signifier une catégorie de commerces œuvrant dans un même secteur d’activités; par exemple, les restaurants à service complet constituent une catégorie d’établissements de restauration.
  • Centre commercial style de vie. Centre commercial ou centre à multi fonctions qui allie les activités conventionnelles d’un centre commercial tout en offrant des aménités orientées vers la clientèle de haut de gamme. L’architecture y est soignée et le site facilite les déplacements à pied sans interruption véhiculaire.
  • Centre commercial régional. Espace commercial pouvant comprendre de 300 000 pieds carrés (27 870,91 mc) à plus de 1 million de pieds carrés (92 903,04 mc). L’on y retrouve plus de 50 magasins à desserte géographique étendue (au moins le territoire d’une Municipalité Régionale de Comté – MRC).
  • Centre de liquidation. Magasin d’écoulement de marchandises, liquidateur, magasin de vente à bas prix, chaîne à bas prix.
  • Centre de voisinage. Un espace d’affaires planifié dont la locomotive est un supermarché ou une pharmacie. Le lieu dispose d’une desserte géographique de 3 000 à 50 000 personnes qui peuvent se déplacer en voiture à moins de dix minutes pour s’y rendre.
  • Chaîne de magasins. C’est le nom donné à plusieurs établissements sous une seule propriété qui bénéficient d’un même système central de gestion et d’approvisionnement.
  • Charte de développement commercial. Instrument de gestion de la fonction commerciale sur le territoire d’une municipalité.
  • Charte des terrasses. Document qui énonce les règles administratives et techniques régissant l’aménagement des terrasses ouvertes sur le domaine public.
  • Chef de file d’une catégorie commerciale. C’est le statut obtenu par une entreprise qui domine un secteur d’activité par sa stratégie d’affaires. Les consommateurs perçoivent la distinction du commerce et sont prêts à faire des efforts pour le fréquenter.
  • Cité des achats. Parc de grandes surfaces. Un espace d’affaires comprenant au moins six magasins de spécialité et une variété de plus petits magasins ou de commerces complémentaires.
  • CUBF (Code d’utilisation des biens-fonds). Système de classification des biens-fonds conçu pour l’évaluation foncière, l’inventaire des activités et l’exploitation des données par divers utilisateurs. Le système CUBF est compatible avec le celui du SCIAN (Système de classification des industries de l’Amérique du Nord). Un bien-fonds est un immeuble, comme les terres, les maisons et les terrains. La municipalité caractérise toutes les entreprises commerciales sous ce code.
  • Commerce à base zéro. Un processus de redéfinition des besoins commerciaux dans un cadre de redéveloppement urbain.
  • Commerce de bouche. Ensemble des commerces œuvrant dans le domaine alimentaire incluant le service de traiteurs, mais excluant la restauration. Quelques exemples sont : boulangerie-pâtisserie, boucherie-charcuterie, alimentation générale, alimentation générale à thème comme bio, ethnique, épicerie fine; boissons alcoolisées ou non, fruits et légumes, poissons, crustacés et mollusques, fromagerie-crémerie et commerce non sédentaire alimentaire comme les camions cuisine de rue.
  • Commerce de destination. C’est un commerce pour lequel les consommateurs sont prêts à effectuer une visite spécifiquement pour son offre.
  • Commerce de la distribution en libre-service. Établissement spécialisé dans une catégorie pour laquelle son offre à très bas prix en fait un concurrent très agressif. Il dispose généralement d’un assortiment très large. En revanche, son taux de service est variable suivant les enseignes.
  • Commerce de proximité. Commerce dont l’offre satisfait les résidants situés dans un rayon limité (moins d’un-demi kilomètre) de l’établissement.
  • Commerce électronique. Manière de vendre un produit à distance sans nécessairement détenir un magasin. La transaction est réalisée via l’Internet où l’acheteur prend connaissance de ce qui l’intéresse et en fait l’acquisition par une carte de crédit ou un autre mode de paiement électronique.
  • Commerce indépendant. Entreprise commerciale détenue de manière privée et opérant, habituellement, dans un seul point de vente.
  • Commerce isolé. C’est un établissement implanté dans un lieu sans autre commerce;  il n’y a donc pas  de partage de clientèle.
  • Commerce orphelin. Commerce implanté en solo et sans aucune attache à quelque autre fonction commerciale.
  • Commerce parasitaire. Commerce qui ne bénéficie pas de sa propre chalandise et qui vit grâce au pouvoir d’attraction d’autres commerces plus importants. Aussi appelé un rémora commercial.
  • Commerce vertical. Entreprise qui ne vend que ses produits dont la plupart ne se retrouvent dans aucun autre réseau de distribution, Maison Sony par exemple.
  • Commerce zombie. État de santé précaire d’un commerce lors de son annonce de fermeture éventuelle.
  • Communautaire (desserte de). Bassin de provenance de clientèle résidant dans plusieurs quartiers adjacents. La zone géographique peut s’étendre aux limites pour un bassin de population de moins de 50 000 habitants. Synonyme : desserte urbaine.
  • Complémentarité commerciale. Type d’établissement dont l’offre de produits enrichit l’offre d’autres commerces à proximité.
  • Contingentement. Le contingentement vise à prévoir, par zone, le nombre maximal d’endroits destinés à des usages identiques ou similaires, (y compris dans un même immeuble), la distance minimale qui doit séparer de tels endroits ou la superficie maximale de plancher ou de terrain qui peut être destinée à ces usages.
  • Contre urbanisation. Processus démographique et social qui décrit l’exil des urbains vers les régions rurales.
  • COS. Le coefficient d’occupation du sol qui détermine la densité de construction admise est le rapport exprimant le nombre de mètres carrés de surface de plancher ou le nombre de mètres cubes susceptibles d’être construits par mètre carré de sol.
  • Couverture de marché. Degré par lequel l’offre commerciale satisfait à l’expression de la demande dans un territoire donné.
  • Cycle de vie du produit. Ce sont les étapes du cycle de vie d’un produit de sa conception à sa disparition : lancement, croissance, maturité, déclin.

 

D

 

  • Déclin commercial. Baisse généralisée de l’activité commerciale d’un espace d’affaires. Plusieurs indicateurs peuvent la signaler : désinvestissement, hausse du taux d’inoccupation, érosion du mix commercial, baisse de qualité de l’offre et autres.
  • Demande commerciale. C’est l’expression de la valeur des produits de consommation que dépense un ménage dans un territoire donné. La demande d’un territoire représente la sommation de ces dépenses.
  • Densification d’infrastructure. Présence de plusieurs couches de services d’infrastructure superposées les unes aux autres.
  • Densité commerciale. Elle s’exprime notamment par une concentration d’entreprises commerciales, par un ratio d’occupation au sol supérieur à 25 %, par l’occupation aux étages de commerces ou de services ou d’autres fonctions urbaines.
  • Dépendance commerciale. Le fait que des citoyens doivent se déplacer vers des municipalités voisines pour consommer des biens et services basiques.
  • Désert alimentaire. Absence de magasin d’alimentation dans un rayon piétonnier raisonnable.
  • Désert de transport. Territoire urbain qui est caractérisé par une forte demande en transport en commun (TC), mais qui n’a pas d’accès à du TC de qualité. Généralement, c’est une aire urbaine à plus 1/4 de mille (0,4 km) d’un système d’autobus et 1/2 mille (0,8 km) d’un arrêt de train de banlieue.
  • Desserte. Nom donné à la zone de provenance de la clientèle. Elle peut être qualifiée par les termes suivants : de proximité, de voisinage, de quartier, communautaire, urbaine, régionale et suprarégionale.
  • Développement orienté sur le piéton (DOP). Selon Peter Calthrope, un des créateurs du DOP, l’essence du DOP repose sur une distance moyenne de 1/4 de mille d’un arrêt de transit et d’une centralité commerciale. Le DOP s’intéresse ainsi à la richesse du parcours piéton dans la ville. Plus l’usager doit parcourir une distance élevée pour se rendre au système de transit,  plus le parcours doit être enrichi en sa faveur. La fonction commerciale joue un rôle de premier plan au succès du lieu. Concept pertinent pour le mix touristique.
  • Dévitalisation. Baisse significative de l’activité économique d’un territoire : réduction ou arrêt des investissements, perte d’emplois, hausse importante du taux d’inoccupation, baisse généralisée de l’entretien des immeubles, présence d’immeubles abandonnés et marginalisation des commerces et des clientèles.

 

E

 

  • Économie de proximité. C’est une économie basée sur le développement d’une économie locale, afin que la population des régions se prenne en main et ne dépende pas uniquement des grands centres.
  • Élasticité prix de la demande. C’est la sensibilité de la demande (en unités) à une variation de prix d’un produit.
  • Endogène. Une caractéristique endogène commerciale reflète la composition interne d’un territoire. Par exemple, cette municipalité jouit de larges terrains vacants, bénéficie d’une population universitaire, attire des clientèles touristiques. Il s’agit de facteurs propres au territoire et non extérieur au territoire.
  • Engagement municipal. La municipalité peut agir sur la fonction commerciale pour arbitrer les risques urbains et commerciaux émanant de la logique privée.
  • Enjeu commercial. L’enjeu est ce qu’un problème ou une tendance porte comme changements (pour son public cible et non pour le problème ou la tendance), qu’ils soient positifs (opportunités) ou négatifs (menaces). L’on peut distinguer des enjeux de maintien de marché, de développement des affaires, de rareté commerciale, d’étalement urbain et par exemple.
  • Ensemble commercial. Espace d’affaires défini par convenance et servant à l’analyse de la fonction commerciale urbaine. Un centre commercial régional, un centre de proximité ou un centre autoroutier sont autant d’ensembles commerciaux d’une municipalité.
  • e-réservation. Aussi nommé Click & Collect, Check & Reserve, Click & Pick Up, Reserve & Collect, Brick & Click , désigne un service qui permet au consommateur d’acheter en ligne pour ensuite prendre possession de la marchandise dans un commerce de proximité.
  • Espace indéfendable. Lieu que personne ne revendique à cause de situations défavorables : déchets, vandalisme, abandon.
  • Étalement commercial. Développement urbain de faible densité, diffus, sans plan d’ensemble et pouvant s’étendre au-delà des limites du périmètre d’urbanisation.
  • Étude de sensibilité commerciale. Étude qui vise à mesurer les effets de l’implantation d’une grande surface sur les composantes commerciales et urbaines qui y subiront un impact important.
  • Exogène. Une caractéristique exogène constitue une cause extérieure au territoire. Par exemple, l’attrait des grandes villes favorise l’exode des jeunes des petites municipalités rurales. Pour une petite municipalité rurale, la cause externe est l’attrait de la grande ville sur sa population.

 

F

 

  • Façade commerciale. C’est l’expression physique de l’extérieur du commerce comprenant, vitrine, affichage, enseigne, illumination et matériaux de construction.
  • Facilité (commerce de). C’est l’établissement qui facilite les achats par la diversité de l’offre, par la disponibilité ou la proximité du canal de distribution. Les supermarchés, les commerces à escompte, les produits surgelés, les marchés publics en font notamment partie.
  • Factorerie, magasin de manufacturier. C’est un magasin de manufacturier qui vend des produits discontinués, invendus, comprenant de légères imperfections, résultant de commandes annulées ou de surplus d’inventaire.
  • Faiblesse commerciale. L’identification d’une faiblesse d’un territoire commercial consiste en une absence de facteurs de réussite. Par exemple, un stationnement trop restreint pour le flot de clientèles, un site à l’écart du groupe commercial dominant, une image non complémentaire au reste des commerces et autres représentent autant de faiblesses commerciales. Les faiblesses font habituellement l’objet d’une classification selon cinq vecteurs : la vitalité commerciale, l’identité, la vocation d’affaires, la structure physique et la mixité commerciale.
  • FFMO. Technique permettant de faire un diagnostic synthétique d’une situation par l’analyse des forces, faiblesses, menaces et opportunités.
  • Fonctionnarisme commercial. C’est le caractère d’un commerce qui ne vit que par ses principes de gestion et non en vertu des attentes de sa clientèle.
  • Foire alimentaire. C’est un espace d’affaires qui comprend que des boutiques alimentaires disposées autour de places communes pour se restaurer. L’on en retrouve dans les grands centres commerciaux et dans les galeries commerciales principalement situés sous les immeubles à bureaux.
  • Force commerciale. Une force commerciale représente une ressource, une compétence ou un atout distinctif perçu positivement par la clientèle. Les forces peuvent être classées dans les mêmes catégories que les faiblesses commerciales.
  • Fuite commerciale. C’est la valeur de la demande des consommateurs pour un produit ou un ensemble de produits qui est supérieure à l’offre commerciale locale. Il s’ensuit un déplacement du consommateur hors du territoire pour satisfaire son besoin.
  • Fuite commerciale de proximité. C’est la valeur de la demande commerciale de quartier qui n’est pas comblée par l’offre commerciale locale.
  • Fuite commerciale intermunicipale. C’est une fuite commerciale qui trouve une résolution dans une autre municipalité environnante.
  • Fuite commerciale intramunicipale. C’est une fuite commerciale qui se résout dans l’offre commerciale urbaine.
  • Fuite commerciale régionale. Il s’agit d’une fuite d’affaires que l’offre commerciale régionale ne comble pas.
  • Fuite commerciale Internet. Il s’agit des achats effectués par les résidents auprès d’établissements situés en dehors d’un territoire donné.
  • Furetage. Voir un produit en magasin et l’acheter ensuite, moins cher, sur le Web.
  • Fragmentation de marché. C’est l’émergence de nouveaux segments de marché à l’intérieur d’un segment existant. Par exemple, dans le loisir, le domaine du sport représente un segment, lui-même exposé à l’éclatement de nombreux sous-segments de spécialité.

 

G

 

  • Générateur de chalandise. Établissement commercial qui exerce une forte influence auprès des acheteurs.
  • Générateur de déplacement. Toute institution ou espace d’intérêt non commercial qui génère des déplacements de visiteurs : hôpital, université, place publique.
  • Générateur de déplacement absolu. Établissement commercial, généralement de grande surface, qui exerce une attraction auprès des acheteurs.
  • Gentrification. Processus d’embourgeoisement d’un quartier populaire.
  • Gentrification commerciale. Modification de la vocation commerciale d’un lieu d’affaires par une catégorie commerciale de plus haut de gamme.
  • Gentrification de bannières. Ce phénomène apparaît après la gentrification  d’un quartier. Les commerces indépendants développent le marché, puis apparaissent les bannières pour tirer parti d’un marché déjà explicite.
  • Gentrification d’infrastructure. Ajout de nouvelles infrastructures et remplacements à un réseau existant.
  • Grandes surfaces. C’est habituellement un commerce plus grand que les commerces de sa catégorie. Aujourd’hui, cependant, la grande taille devient une norme dans certains marchés (centre de rénovation, par exemple). La notion de grande surface varie selon le type de commerce.
  • Granularité commerciale. C’est l’observation d’un bris dans la trame commerciale où les commerces ne forment plus une continuité ininterrompue. Plus le bris est élevé, plus forte est la granularité commerciale et moins attrayant est l’espace d’affaires.
  • Grignotage commercial. Aussi appelé mitage, c’est une formule représentant l’étalement commercial, soit l’implantation d’édifices dispersés dans un paysage non urbain : entrée de ville, contour des plans d’eau, autoroute, et autres.

 

H

 

  • Habitudes de consommation. Disposition à agir de façon systématique devant un objet d’évaluation. Le terme englobe le modèle de déplacement, le moment du déplacement et les modes d’acquisition des produits et services.
  • Harmonie commerciale. C’est l’état commercial d’un ensemble d’affaires dont les composantes s’arriment continuellement au marché à desservir.
  • Hétéroscédasticité. En statistique, cela représente les différences de la variance des variables examinées. C’est une observation de la multitude des concepts commerciaux qui émergent dans une forte densité d’affaires.
  • Hiérarchie commerciale. Catégorisation des zones commerciales d’un territoire selon leur desserte ou leur rôle.

 

I

 

  • Identité commerciale. Perception qu’une offre commerciale d’une zone souhaite véhiculer auprès de ses clientèles.
  • Îlot déstructuré durable. Un espace chaotique qui tend à s’incruster dans la trame urbaine.
  • Image commerciale. Perception des consommateurs à propos d’un commerce, d’une zone commerciale.

 

L

 

  • Lèche-vitrine. (ou lèche-carreau). Flânerie consumériste de clients venant plutôt voir les magasins qu’acheter des produits.
  • Libre marché. Marché par lequel les transactions entre acheteurs et vendeurs sont déterminées seulement par leur consentement mutuel.
  • Ligne de désir. En zone urbaine, c’est un sentier tracé graduellement par érosion suite au passage répété de piétons, cyclistes ou animaux. La présence de lignes de désir (à travers les parcs ou terrains vagues) signale un aménagement urbain inapproprié des passages existants.
  • Locomotive. Un commerce important, majeur, d’un centre commercial. C’est souvent ce commerce qui agit en tant que générateur de chalandise pour le centre.
  • Logique du secteur privé. C’est une interprétation du principe de libre marché d’une implantation commerciale sans considération pour l’environnement urbain.
  • Logique urbaine. Ensemble des activités visant à favoriser l’harmonie entre les fonctions urbaines.

 

M

 

  • Magasin à escompte. Un magasin en libre-service aux produits à bas prix.
  • Magasin à rayons à escompte. C’est un magasin qui offre un large assortiment de produits et qui les vend à des prix inférieurs à d’autres commerces.
  • Magasin à rayons. Établissement qui comprend plusieurs gammes de produits organisées en différents services.
  • Magasin aux puces. Espace extérieur en été ou intérieur où un grand nombre d’étals sont offerts à des entrepreneurs pour vendre de la marchandise à des prix d’escompte.
  • Magasin club. Concept commercial orienté vers les consommateurs sensibles au prix et qui doivent devenir membres pour profiter des produits. Costco est l’exemple le plus probant.
  • Magasin de spécialité. Établissement qui privilégie une gamme de produits étroite mais profonde, à des prix compétitifs, et qui domine un secteur commercial. Terme similaire au commerce de la distribution en libre-service.
  • Magasin éphémère. Concept marketing visant à ouvrir des points de vente pour de courtes durées. L’ancêtre du concept pourrait être la vente de sapins de Noël.
  • Magasin général. Un commerce qui vend une variété de produits, dont des produits alimentaires.
  • Magasin spécialisé. Entité commerciale dédiée à une ligne de produits ou de services : piano, logiciels, outils non électriques.
  • Marché gris. Produits de marque achetés dans des marchés extérieurs ou acquis d’autres détaillants. Les produits peuvent avoir un léger défaut, constituer une fin de ligne ou être des invendus. Les produits sont vendus à bas prix par des détaillants non autorisés par la marque.
  • Marché public. Un marché public est un marché alimentaire, occasionnel ou permanent, qui opère dans un espace public, comprenant des entreprises gérées localement qui participent à un objectif tel la revitalisation d’un quartier ou l’amélioration de la qualité de la santé locale.
  • Marketing urbain. C’est le champ d’étude de la dynamique commerciale urbaine. Le terme est également utilisé pour décrire les initiatives de valorisation des villes (city branding).
  • Marque privée. Produits fabriqués par un manufacturier et vendus sous le nom d’un revendeur.
  • Matrice d’Ansoff. Modèle de classification de différentes stratégies de croissance.
  • Mégalopole. C’est un espace urbanisé formé de plusieurs agglomérations dont les banlieues et couronnes périurbaines s’étendent de manière à se rejoindre, et ce, sur de longues distances.
  • Mégapole. Ville de grande taille, de plus de 10 millions d’habitants, selon l’ONU. On les appelle aussi mégacité ou hyperville.
  • Menace commerciale. La menace consiste en une potentialité d’affecter négativement une situation donnée. Par exemple, une réglementation commerciale trop permissive peut favoriser l’attraction d’établissements perçus marginaux qui affecteraient négativement l’ambiance locale. Une menace commerciale peut être considéré comme un risque à l’harmonie commerciale en place.
  • Mesures d’atténuation. Il s’agit d’activités, de pratiques et de procédures ayant pour objet la réduction d’un danger perçu ou des effets anticipés émanant d’une activité donnée.
  • Mesure de contrôle intérimaire. Le contrôle intérimaire permet à une MRC, une communauté métropolitaine ou une municipalité, selon le cas, de restreindre ou de régir la réalisation de nouveaux projets de lotissement, de construction ou de nouvelles utilisations du sol lors de l’élaboration, de la modification ou de la révision des outils de planification, c’est-à-dire le schéma d’aménagement et de développement ou le plan d’urbanisme.
  • Métapole. Vaste territoire autour duquel s’organisent les vies urbaine, domestique et économique. Ce sont des espaces urbains distendus, hétérogènes, polynucléaires qui intègrent la ville dense et le néorural.
  • Métropole. C’est la ville principale d’une région ou d’un pays. Par sa population et ses activités économiques et culturelles, elle est à même d’exercer des fonctions organisationnelles sur la région qu’elle domine. Ce n’est pas nécessairement une capitale.
  • Mercatique. L’analyse, la planification, l’acquisition, la promotion et le contrôle des marchandises vendues par un commerçant.
  • Mercatique municipale. C’est l’art de programmer la fonction commerciale dans une zone d’affaires pour en optimiser l’effet d’ambiance auprès des clientèles. Cela comprend également la réglementation nécessaire au soutien de la vocation.
  • Mitage commercial. Aussi appelé grignotage, c’est une formule représentant l’étalement commercial, soit l’implantation d’édifices dispersés dans un paysage non urbain : entrée de ville, contour des plans d’eau, autoroute, et autres.
  • Mix commercial. C’est un terme qui décrit la variété des établissements commerciaux d’une zone d’affaires.
  • Mix produits, assortiment. C’est une définition de la largeur et de la profondeur de produits tenus par un commerçant. L’on dit aussi l’assortiment de produits.
  • Mutation commerciale. C’est un changement brusque et profond dans l’économie commerciale qui entraîne une modification des comportements des consommateurs. L’objet de cette mutation commerciale devient une nouvelle destination d’achat.

 

N

 

  • Navettage à contresens. Tendance dans les grands centres urbains à se déplacer vers la banlieue pour y travailler.
  • Nouvelle banlieusardisation. Effort visant à créer de meilleures communautés banlieusardes.
  • Noyau villageois. C’est un espace de vie à faible densité, représentant généralement le rôle de cœur du village, où se retrouvent commerces, services et habitations dans un périmètre défini.

 

O

 

  • Objectifs de la réglementation commerciale. La réglementation sert à soutenir la vitalité économique dans une logique d’affaires municipale.
  • Offre commerciale. C’est l’évaluation macroéconomique de la valeur des ventes des commerces de détail d’une région donnée.
  • Opportunité commerciale. L’opportunité consiste en un développement futur qui rehaussera la situation commerciale actuelle.

 

P

 

  • Perchoir commercial. Immeuble implanté en silo sur un terrain de centre commercial pour bénéficier de la visibilité et de l’accessibilité du lieu, communément appelé PAD en anglais.
  • Piéton privé. C’est le statut d’un individu qui s’engage dans un réseau pour piétons intérieur.
  • Piéton de proximité. C’est la portion du trajet fait à pied par un automobiliste qui a garé sa voiture près de la destination commerciale poursuivie.
  • Plan de développement par zone. Description des activités visant à satisfaire aux objectifs de gestion du parc commercial d’une zone d’affaires urbaine.
  • Pôle d’attraction. Expression d’une offre commerciale supérieure à la demande locale. Le surplus d’affaires n’existe que pour satisfaire les besoins d’une clientèle provenant d’une zone plus large que celle de la clientèle locale.
  • Pôle de vie. Le commerce de pôle de vie repose sur la présence d’activités locomotives, principalement alimentaires, et constitue la base du pôle de vie, par exemple, les boulangeries-pâtisseries, les boucheries-charcuteries, les commerces alimentaires spécialisés et les alimentations générales.
  • Positionnement. C’est la perception qu’un commerce projette dans l’esprit des consommateurs qui favorise sa fréquentation et qui le distingue de ses concurrents.
  • Prescription réglementaire. Il s’agit d’idées visant à suggérer des modifications au cadre réglementaire urbain pour en améliorer l’efficacité. Ces idées doivent faire l’objet d’une application encadrée pour être enregistrée à la réglementation urbaine. Un exercice de FFMO permet souvent d’identifier des prescriptions réglementaires.
  • Produits d’usage courant. C’est la marchandise qui est fréquemment achetée, sans planification et qui comprend des items impulsifs, des produits de nécessité ou d’urgence.
  • Profondeur de gamme. Ce terme fait référence à la variété et aux différentes échelles de qualité que comprennent les catégories de l’offre d’un commerce.
  • Programmation commerciale. Processus d’identification des types de commerces devant composer le mix d’un espace d’affaires.
  • Programme de fidélité clientèle. C’est un programme conçu pour récompenser le consommateur de sa fréquentation continue, pour promouvoir la continuité de ses achats, l’encourager à réaliser davantage de visites à l’établissement et à faire des achats futurs. La récompense peut être sous la forme d’escomptes, de points échangeables contre des produits ou d’autres formes.
  • Proximité (desserte de). Bassin de provenance de la clientèle variant de 300 à 500 mètres.

 

Q

 

  • Quartier (desserte de). Bassin de provenance de la clientèle résidant dans une partie de la ville ayant certaines caractéristiques ou une certaine unité. Synonyme : desserte de voisinage.
  • Quotidienneté (commerce de). C’est l’ensemble des biens de ravitaillement et d’approvisionnement fréquents. Les commerces dominants sont les charcuteries, les produits de cuisson, de boulangerie, l’alimentation générale et les dépanneurs, les services de traiteur, les débits de boissons et autres encore.

 

R

 

  • Recrutement commercial. Processus de recherche de nouveaux commerces pour améliorer la mixité d’affaires d’un lieu.
  • Redéveloppement. C’est un processus qui vise à éliminer la dégradation urbaine d’un lieu donné et de réhabiliter ce lieu en y instaurant des usages (résidentiels, commerciaux, de services) qui améliorent la qualité du lieu et qui en favorisent l’harmonie.
  • Régionale (desserte). Bassin de clientèle en provenance d’une région, habituellement d’une MRC.
  • Réhabilitation urbaine. Processus de requalification d’immeubles permettant l’amélioration des usages et la relance économique du lieu. Plusieurs termes peuvent évoquer des situations similaires : rénovation urbaine, renouvellement urbain et régénération urbaine.
  • Renouvellement urbain. C’est la reconstruction d’une composante urbaine sur elle-même, de son recyclage et de sa réutilisation à un usage plus moderne, dont la finalité consiste à améliorer le tissu urbain et la qualité de vie.
  • Requalification. Il s’agit d’un mode d’urbanisation qui mise sur les opportunités de développement ou de redéveloppement à l’intérieur même des milieux urbanisés.
  • Revenu discrétionnaire. De façon générale, le revenu discrétionnaire est obtenu en soustrayant les primes d’assurance chômage, les paiements obligatoires ainsi que les dépenses des ménages allouées aux nécessités. Le revenu discrétionnaire représente alors ce que chacun peut épargner ou dépenser comme il l’entend.
  • Revenu disponible. C’est le revenu qui reste après avoir déduit l’impôt sur le revenu des particuliers.
  • Revitalisation commerciale. C’est un processus de relance de l’activité commerciale d’un espace d’affaires ayant atteint le stade du déclin, ayant pour base un potentiel de marché démontré et bénéficiant de l’aval des parties prenantes au projet.
  • Risque commercial municipal. C’est l’ensemble des occurrences réelles ou potentielles qui peuvent causer des vulnérabilités municipales et qui peuvent être évitées par une action préventive.
  • Rôle municipal. C’est l’engagement municipal à la prise en charge de la gestion de l’armature commerciale sur son territoire. On distingue quatre rôles principaux que peut jouer la municipalité : protection, régulation, valorisation et développement.
  • Rôle municipal de développement. Le rôle de développement municipal indique un engagement direct dans le développement du territoire. L’acquisition de propriétés, la création de réserves foncières, la mise en place d’un plan particulier d’urbanisme, l’offre d’un plan de rénovation immobilière d’une zone commerciale représentent autant de moyens que la ville choisit pour agir sur son territoire.
  • Rôle municipal de protection. Le rôle de protection et de maintien vise à conserver la valeur économique offerte par des fonctions commerciales qui pourraient faire l’objet de menaces de tous genres (noyau villageois, centre-ville).
  • Rôle municipal de régulation. Le rôle de régulation vise à encadrer les activités d’une fonction économique qui pourrait soit affecter négativement d’autres fonctions, soit courir vers une saturation de marché, soit nuire carrément au développement durable du territoire. Par exemple, et par souci d’harmonie entre les fonctions commerciales, l’on peut souhaiter restreindre le nombre, la taille, ou le type de commerces dans une zone d’affaires.
  • Rôle municipal de valorisation. Le rôle de valorisation consiste à appuyer le développement d’une ou plusieurs autres fonctions urbaines qui ne bénéficient pas du statut de « moteur » dans la région, mais dont la base actuelle participe à la diversité économique du territoire. Par exemple, la fonction alimentaire peut faire l’objet d’une valorisation à cause de l’existence d’un potentiel d’affaires croissant.
  • Rue complète. Une rue complète est conçue pour répondre aux besoins d’un maximum d’usagers, peu importe leur âge et leurs capacités : piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduite,  usagers du transport en commun, automobilistes, camionneurs, véhicules d’urgence, et autres. Des aménagements physiques sont alors réalisés afin que chacun puisse se déplacer de façon sécuritaire et efficace.
  • Rue partagée. Le concept de l’espace de rue partagée provient d’une étude commandée par le ministère des Transports britannique en 1963, dont l’objet consistait à réduire la congestion. L’étude a proposé de quantifier la capacité environnementale d’une route sur les bases du bruit, de la pollution, de l’activité sociale, de la piétonnisation et de l’esthétique visuelle.

 

S

 

  • Salsa piétonne. Mouvement piétonnier destiné à éviter l’autre piéton en notre direction qui cherche à faire la même chose, résultant en une danse latérale commune.
  • SCIAN. Système de classification des industries de l’Amérique du Nord. Il s’agit d’une norme générale d’application obligatoire et approuvée par un comité des politiques dont font partie Statistique Canada, Economic Classification Policy Committee (ECPC) des États-Unis et Instituto Nacional de Estadística, Geografía e Informática (INEGI) du Mexique.
  • Saturation de marché. État du marché d’un bien ou d’un service pour lequel il ne semble plus possible de séduire de nouveaux consommateurs ou d’augmenter la consommation et / ou l’utilisation de la part des consommateurs actuels.
  • Scénarisation commerciale. Processus de définition de scénarios comportant des orientations commerciales variées pour un même espace d’affaires.
  • Se faire walmarté! Commerce qui est grandement fragilisé par l’arrivée d’un Walmart en région.
  • Segmentation de marché. Processus de division d’un marché pour en exposer des sous-groupes aux caractéristiques homogènes, mais hétérogènes entre les groupes.
  • Service de recrutement commercial. Organisation dont la fonction consiste à améliorer le mix commercial des ensembles d’affaires d’un territoire donné. Les services peuvent comprendre la tenue d’un registre de données commerciales, l’analyse des opportunités d’affaires, l’assistance aux entrepreneurs commerciaux, le recrutement commercial et la réalisation d’études spécialisées.
  • Stroad. Expression valise combinant street et road. C’est une route hybride qui relie un ensemble de destinations. L’une est rapide, large et droite; l’autre a des intersections, des stationnements, des cyclistes, des piétons et des passages cloutés.
  • SUV de Copenhague. C’est une bicyclette à 3 roues avec un cargo à l’avant (pour les enfants). Le quart des familles avec 2 enfants possèdent ce mode de transport. 55 % des résidants de Copenhague utilisent le vélo pour se rendre à leur lieu de travail.
  • Supra régionale (desserte). Bassin de clientèle en provenance de plus d’une région, ou de plusieurs MRC.

 

T

 

  • Taudification commerciale. Corollaire de la gentrification commerciale où la marginalisation commerciale s’accentue et le commerce traditionnel se raréfie.
  • Tendance. Une tendance, lorsque contraignante, consiste en des dispositions du marché qui incitent à adopter un comportement d’atténuation; par exemple, la rareté des espaces urbains à développer favorise la densification immobilière.
  • Terrasse d’inventaire. Commerce qui étale sa marchandise à l’extérieur.
  • Thématique commerciale. C’est une forte proportion d’établissements commerciaux groupés autour d’un axe commun : axe commerces de bouche, axe antiquités, axe de galeries.
  • Touriste Costco. Une personne qui se rend chez Costco dans le seul but de goûter aux échantillons alimentaires.
  • Trame commerciale. Maillage, quadrillage de la fonction commerciale dans une entité urbaine.
  • Transit Mall. C’est une rue ou un ensemble de rues, fermées à la circulation automobile à l’exception des véhicules d’urgence, sur lesquelles circule un transport collectif de surface.
  • Tribu commerciale. Groupement de commerces appartenant à un même secteur d’activité : automobile, alimentation, restauration, vêtement.

 

U

 

  • Urbaine (desserte). Bassin de provenance de la clientèle d’une ville. Synonyme : desserte communautaire.
  • Urbanisme commercial. Branche spécialisée de l’urbanisme qui se préoccupe du développement du commerce dans la géographie urbaine.
  • Usage mixte. Connu sous le terme de MXD (Mixed-use Development), c’est trois ou plus usages produisant des revenus; ces usages sont physiquement intégrés et développés en conformité à un plan cohérent.
  • Usurpateur. Commerce qui a les moyens financiers de s’implanter dans une zone où il contribue négativement au mix commercial en vigueur ou à la complémentarité des commerces.

 

V

 

  • Vancouvérisme. C’est une planification urbaine et une technique architecturale lancée par la Ville de Vancouver. C’est un développement de type mixed-use, caractérisé par une base commerciale et des tours résidentielles élevées pour accommoder des populations denses et pour préserver aussi des percées visuelles. Le mixed-use tient son origine dans l’absence d’autoroutes dans la ville, forçant les gens à vivre, travailler et se divertir dans le centre de la ville.
  • Vélo cargo. Une version robuste du vélo à deux roues qui peut transporter des personnes et des biens.
  • Vente à haute vitesse. Le terme réfère aux formules commerciales offrant un service rapide : service à l’auto, magasin pop-up, cuisine de rue, étals forains.
  • Ventes au pied carré (ou au mètre carré). C’est un ratio de performance commerciale par lequel il est possible d’estimer les ventes d’un commerce. C’est toute la superficie du commerce qui est prise en compte. C’est également une mesure de comparaison de la performance dans le commerce de détail.
  • Ville à cheminée. Le terme symbolise les villes industrielles d’antan.
  • Village relais. Un village relais est une municipalité qui a la capacité d’offrir des services et des aménagements de qualité aux voyageurs tout en répondant à un objectif de sécurité routière et de développement local et/ou régional. Le concept est inspiré de l’expérience française des villages étapes.
  • Ville mondiale. Ville globale ou ville monde désigne une ville qui exerce des fonctions stratégiques à l’échelle mondiale; un centre qui organise des flux et s’inscrit dans des réseaux; un pôle de commandement dans la mondialisation.
  • Vision commerciale. C’est une manifestation concrète du devenir de l’armature commerciale urbaine.
  • Vocation commerciale. Orientation commerciale d’un ensemble d’établissements qui offrent un bénéfice similaire à la clientèle : vocation de dépannage, vocation style de vie, vocation autoroutière.
  • Voisinage (desserte). Bassin de provenance de clientèle un peu plus large qu’une desserte de proximité, mais un peu plus restreinte qu’une desserte communautaire. Synonyme : desserte de quartier, une unité de voisinage cohérente au plan urbain.

 

W

 

  • Webrooming. Pratique visant à rechercher des informations sur Internet avant d’aller l’acheter dans un magasin.

 

Z

 

  • Zone commerciale. Espace d’affaires complémentaire pouvant comprendre des commerces et des services.
  • Zone commerciale à surcapacité. Espace d’affaires avec tant de commerces similaires que certains magasins sont incapables de tirer un profit raisonnable.
  • Zone de chalandise. Zone géographique d’influence d’un commerce d’où provient la majorité de sa clientèle. Cette zone se découpe en zones primaire, secondaire et tertiaire.
  • Zone de marché saturé. Espace d’affaires où le commerce en place satisfait non seulement à la demande locale, mais aussi à une demande extérieure au quartier. Lorsque le commerce développe cette attraction, c’est un signe de succès d’affaires.
  • Zone de provenance de la clientèle. C’est le territoire géographique dans lequel réside ou provient la majorité de la clientèle.
  • Zone primaire. Territoire géographique d’où provient de 50 % à 80 % de la clientèle d’un commerce ou d’un groupe de commerces. Cette zone possède la plus haute densité de clients dans la population et les ventes per capita les plus élevées.